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Matelot dans la navigation intérieure

Matelot dans la navigation intérieure
Métier en pénurie

Constitue des convois (pousseur, péniche, barge,...) de navigation fluviale et achemine des voyageurs ou des marchandises, selon la réglementation du transport fluvial et les règles de sécurité des biens et des personnes, dans un objectif commercial de qualité (service, coût, délais). Manoeuvre et entretient les bateaux (péniche, bac, bateau promenade,...) et leurs équipements. Peut effectuer des opérations annexes (approvisionnement, préparation de repas,...). Peut coordonner l'activité d'une équipe ou diriger un équipage (de taille variable selon le type de transport -fret ou passagers-).

Informations sur le métier

Le métier sur le marché de l'emploi

Les offres d'emploi gérées par le Forem pour ce métier sont trop peu nombreuses ou les sources trop peu diversifiées pour réaliser une analyse des employeurs. Néanmoins, il est possible de souligner que les conditions d’exercice du métier nécessitent un temps plein.

Les offres d’emploi du secteur de la batellerie sont plutôt publiées via une page Facebook du secteur [Jobs batellerie | Facebook], ainsi qu’auprès de l’école de formation directement afin de recruter dès la sortie d’école.

Il s’agit d’un métier en pénurie ; il y a un manque de main-d’œuvre.

Le cadre législatif européen a récemment harmonisé les compétences attendues et requises pour ce métier, dont certains éléments ont tardé à être mis en œuvre de manière effective, notamment pour l’un des métiers d’entrée sur la profession : l’homme de pont. Il est aujourd’hui nécessaire d’avoir réalisé une formation obligatoire, certes courte, mais qui n’était disponible qu’en néerlandais ou à l’étranger. Par ailleurs, au moment de la rédaction du présent rapport, aucune session n’est organisée en filière libre pour devenir matelot, rendant obligatoire l’inscription en formation initiale/continue pour une durée de 3 à 5 ans, y compris pour les personnes sachant déjà naviguer, par exemple pour des raisons familiales (et en sachant que le secteur de la batellerie – navigation intérieure – est historiquement basé sur des transmissions familiales).

Outre le manque de candidats, les experts rencontrés soulignent que le profil des candidats existant ne convient pas toujours, avec des lacunes en termes de compétences linguistiques, de mobilité, et de brevet. Les entreprises recrutent de plus en plus à l'étranger, y compris hors UE, afin d'avoir des matelots.

Les conditions de travail peuvent également freiner certains candidats, notamment les horaires, le type de contrat, le niveau de rémunération et la pénibilité associée au métier. Dans la pratique, les experts consultés indiquent que le métier a évolué. Il convient de souligner qu’être matelot est aussi une étape vers le grade de conducteur / batelier / capitaine dans la navigation intérieure. Historiquement, le secteur est très fragmenté avec beaucoup d’indépendants. Cependant, les charges associées au fait d'être patron d'une entreprise, ainsi qu’une augmentation du stress, des cadences et d'horaires plus étendus, un cadre législatif considéré comme instable pour s'installer, des mutations actuelles contradictoires (opportunité pour réduire l'empreinte carbone, mais la flotte est encore majoritairement au diesel et les risques de sécheresse impactent les voies navigables), tout cela participe à détourner d’un tel choix pour privilégier un emploi salarié, dans un secteur qui est peu organisé de cette manière en Wallonie.

Principaux secteurs d’activités

Sélection des principaux secteurs d’activités à l’origine des offres d’emploi pour ce métier.

Accès au métier

Obligations

Des prérequis ou obligations légales peuvent s'appliquer pour l'exercice de ce métier.

  • Certificat de qualification de l’Union homme de pont/apprenti
  • Certificat de qualification de l’Union Matelot/timonier/ maitre matelot
  • Certificat de 6e année professionnelle de batelier(ère)
  • Certificat 2e degré professionnel de matelot(e)

Atouts

Les candidats à cette fonction peuvent se démarquer grâce à certains atouts appréciés des employeurs.

Le grade minimal d'entrée dans la navigation intérieure est celui d'homme de pont, soumis à l'obligation d'une formation en sécurité. Les évolutions dans le métier sont : homme de pont, matelot, maître matelot, timonier.
  • Être en ordre de ses obligations (avoir un livret de service, disposer de son ou ses certificats)
  • Adhérer aux objectifs de l’entreprise 
  • Travailler méthodiquement et rigoureusement
  • Adopter des positions de travail sécuritaires et fonctionnelles
  • Maintenir une attention soutenue de manière prolongée
  • Vivre en collectivité dans un espace restreint
  • Supporter des périodes d’éloignement
  • Supporter des conditions particulières (bruits, odeurs, poussières)
  • Faire preuve de polyvalence.

 

Offres

Études

Voici les études associées à ce métier.

Enseignement secondaire en alternance

  • Certificat 2e degré professionnel de matelot(e)
  • Certificat de 6e année professionnelle de batelier(ère)

Formations

Voici les formations associées à ce métier.

FOREM Office wallon de la formation professionnelle et de l'emploi

Date de mise à jour 24 octobre 2024

Informations complémentaires

Synonymes et autres appellations

  • Matelot de navigation intérieure
  • Matelot de bateau bus
  • Matelot timonier / timonière de la navigation fluviale
  • Membre de l'équipage navigation fluviale
  • Matelot deuxième niveau en navigation fluviale
  • Matelot mécanicien / mécanicienne de la navigation fluviale
  • Matelot de la navigation fluviale
  • Marin de la navigation fluviale
  • Matelot garde moteur
  • Matelot premier niveau en navigation fluviale
  • Timonier / Timonière de la navigation fluviale
  • Marin dans le navigation fluviale
  • Femme / Homme de pont

Code métier

N310301-2