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Meuble, textile et autres
L’industrie de l’ameublement comprend une grande variété de groupes de produits, allant des salles à manger, chambres à coucher, cuisines, créations outdoor, meubles de bureau… aux sièges comme les salons, les fauteuils ou les chaises, en passant par les matelas et les sommiers.
Le secteur des industries du textile, de l’habillement, du cuir et des chaussures est un secteur qui englobe une série d’activités diversifiées telles que la filature, le tissage, la confection de vêtements, la fabrication de textiles techniques, de tapis, de linge de maison, mais aussi de chaussures et d’articles en cuir.
Analyse du secteur
Le secteur de l'ameublement
Ce sous-secteur regroupe différents produits tels que les meubles, les sièges, les articles de literie et la section cuisine.
L'écologie et l'innovation sont des aspects essentiels pour l'évolution du secteur. L'innovation est nécessaire pour pouvoir faire face à une concurrence toujours plus accrue. En effet, si le secteur veut être compétitif, il doit faire preuve d'innovation tant au niveau des designs esthétiques qu'au niveau de la gestion, du management, des technologies ainsi qu’au niveau des produits et services proposés. La réduction des émissions de CO² et une bonne gestion des ressources naturelles (notamment des forêts pour le secteur du meuble en bois) sont des paramètres qui doivent être mis en avant dans le but de sensibiliser le grand public et les politiques. L'écologie est un des points d'attaque indispensable car les coûts engendrés par la politique environnementale ont un certain poids sur la compétitivité des entreprises.
Les entreprises d’aujourd’hui doivent être réactives et proposer des solutions rapides à leur client. Le secteur est au cœur des transformations numériques et écologiques que connait notre société actuelle.
Le rapport annuel 2024 de Fedustria indique que le tiers de la production globale (35%) de l'industrie du bois et de l'ameublement provient du sous-secteur de l'ameublement.
Le secteur des industries textiles et autres
Le sous-secteur des industries textiles est orienté vers le commerce extérieur et est particulièrement concerné par la concurrence internationale. Depuis le début des années 2000, celle-ci s'est fait ressentir dans le secteur, engendrant des pertes d'emplois et des fermetures d'usines.
Par ailleurs, les industries textiles, et plus particulièrement celle de l'habillement, sont des industries dont la caractéristique est la forte intensité en main-d’œuvre. Les salaires et les charges salariales en Europe et plus particulièrement en Belgique étant élevés, les prix des produits sont difficilement adaptables à ceux accordés sur les marchés internationaux. Les pays émergents comme la Chine proposent des prix imbattables pour les industries européennes.
Pour faire face à la concurrence internationale, la mondialisation et les changements de conjoncture, le secteur des industries textiles se tourne de plus en plus vers les nouvelles technologies, les produits à haute valeur ajoutée et investit dans la recherche et le développement afin d'améliorer sa compétitivité. Le rapport annuel 2024 de Fedustria indique que la part des textiles techniques dans la production globale de l'industrie textile belge est de 46%, elle est suivie par le textile d’intérieur (38%).
En Belgique, le secteur du textile s'est doté, depuis 1950, d'un Centre Technique et Scientifique de l'Industrie Textile (Centexbel). Ce centre permet de garantir et de renforcer la position compétitive de l'industrie en offrant toute une panoplie d'activités et de services (analyse, certification, recherche et développement, consultance, etc.).
De manière générale, les procédés de fabrication dans l'industrie textile belge reposent sur les technologies les plus récentes :
- conception assistée par ordinateur, métiers à tisser commandés par ordinateur, suivi automatisé des commandes, etc.
- gestion de la production et la maintenance (GPAO/GMAO),
- création et/ou du dessin des prototypes (CAO/DAO),
- prototypage virtuel en 3D dans le processus de conception.
La digitalisation concerne également le volet logistique avec l’arrivée de la technologie RFID (pour radio frequency identification) qui permet de suivre le parcours d’un vêtement, de la production à la caisse, et ainsi de gérer plus efficacement le réassort et d’épargner des coûts en matière de logistique. Les procédés de production continueront de subir une automatisation et une numérisation accrues dans un avenir proche.
Ces évolutions auront un impact sur les qualifications demandées aux travailleurs. La connaissance des propriétés des matières premières et des produits finis ainsi que celle des processus de production deviennent essentielles. Les métiers peu qualifiés ne vont pas disparaître. Néanmoins leur effectif va diminuer et sera formé pour acquérir les nouvelles connaissances et/ou compétences techniques.
Le rapport annuel 2024 de Fedustria indique que le secteur exporte majoritairement vers les pays limitrophes ; la France (23%), l'Allemagne (17%) et les Pays-Bas (12%). Suivent l'Italie (6%) et le Royaume-Uni (6%). Le solde de la balance commerciale en 2023 s'élevait à + 3 milliards d'euros, soit en nette augmentation par rapport à 2022 ; cette amélioration est surtout due à une baisse notable des importations.
Le secteur en chiffres
Évolution du nombre d'établissements selon les régions
Le nombre d'établissements diminue sensiblement au cours de ces dernières années, et ce pour les trois régions. Le nombre d'établissements wallons diminue en moyenne de 1% par an (contre 2% pour l'ensemble du Royaume).
A l'échelle nationale, 45% des établissements appartiennent au sous-secteur du textile, 40% au sous-secteur de la fabrication de meubles et 15% aux autres industries manufacturières (fabrication d'instruments de musique, de jeux et jouets, articles de sport, etc.).
Répartition des établissements entre les régions
En 2022, le secteur de l'ameublement, du textile et autres compte un peu moins de 2.000 entreprises, dont la plus grande partie se situe en Flandre. Comparée à l'ensemble des secteurs belges, cette ventilation géographique est particulière au secteur : 73% des entreprises sont situées en Flandre (contre 58% des entreprises tous secteurs confondus), 20% en Wallonie (contre 30% tous secteurs confondus) et 7% à Bruxelles (contre 13% tous secteurs confondus).
Répartition des établissements entre les provinces wallonnes
Les provinces de Hainaut et de Liège comptabilisent à elles seules, deux tiers des entreprises du secteur (67%). Ensuite, viennent les provinces du Brabant Wallon (16%) et de Namur (13%). Par rapport à la ventilation géographique de l'ensemble des entreprises wallonnes, ce sont surtout les établissements du sous-secteur textilien qui sont fortement représentés en province de Hainaut et à l’inverse sous-représentés dans les provinces de Namur et Luxembourg.
Répartition des établissements et des postes de travail selon la taille de l'établissement
La ventilation selon la taille des établissements du secteur meuble, textile et autres est assez sembable à celle de l'ensemble des entreprises wallonnes.
Plus de la moitié des postes (52%) dans le secteur sont occupés dans des entreprises dont la taille est inférieure à 50 personnes, alors que cette part s'élève à 46%, tous secteurs confondus.
Évolution du nombre de postes de travail salarié selon les régions
En Wallonie, l'évolution du nombre de postes de travail salarié est assez stable dans le temps. En revanche, en Flandre, on observe une légère diminution du nombre de ces postes dans le secteur au fil des années (-8% entre 2018 et 2022).
Répartition des postes de travail salarié entre les régions
Tout comme pour la répartition des établissements, c'est en Flandre qu'une vaste majorité des postes de travail salarié du secteur sont situés (85% contre 58% tous secteurs confondus). En wallonie, la part de ces postes dans le secteur est deux fois moindre que pour l'ensemble des secteurs (13% contre 26% tous secteurs confondus).
Répartition des postes de travail salarié entre les provinces wallonnes
La province de Hainaut regroupe la majorité des postes de travail salarié. Cette ventilation est particulière au secteur : 58% des postes de travail pour cette province contre 35% tous secteurs confondus . Ensuite, vient le bassin liégeois avec 28% des postes de travail salarié (contre 31% tous secteurs confondus). Les autres provinces sont très peu actives dans ce secteur.
Répartition des postes de travail salarié par genre et catégorie d'âges
En Wallonie, les hommes sont largement surreprésentés dans le secteur. En effet, 73% des postes de travail salarié sont occupés par des hommes (contre 50% tous secteurs confondus).
Outre l'inégalité de genre, la population salariée dans le secteur tend à être plus âgée que pour l'ensemble des secteurs (39% des travailleurs sont âgés de plus de 50 ans, contre 31% tous secteurs confondus).
Métiers associés à ce secteur
Sélection des métiers les plus demandés par les entreprises de ce secteur d'activité.
Offres d'emploi liées au secteur
Commission paritaire
- 107 Commission paritaire des maîtres-tailleurs, des tailleuses et couturières
- 109 Commission paritaire de l'industrie de l'habillement et de la confection
- 120 Commission paritaire de l'industrie textile
- 126 Commission paritaire de l'ameublement et de l'industrie transformatrice du bois
- 128 Commission paritaire de l'industrie des cuirs et peaux et des produits de remplacement
- 148 Commission paritaire de la fourrure et de la peau en poil
- 214 Commission paritaire pour employés de l'industrie textile
- 215 Commission paritaire pour employés de l'industrie de l'habillement et de la confection
Liens
Date de mise à jour 01 octobre 2024
Chiffres clés du secteur
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396 établissements
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4375 postes de travail
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1232 indépendants